marți, 21 februarie 2012

"Jeux d'enfants" in franturi





ª Julien : « Un jeu de crétin ? Peut-être bien, mais c'était notre jeu ! »

ª « Bouche-toi les oreilles, bouche-toi les oreilles fort fort  fort , encore plus fort... Tu entends comme je t’aime ? »

ª « Sophie : Aime-moi...
Julien [qui essaie de l'embrasser] : Cap.
Sophie : C'est un jeu pour toi, là ?
Julien : Non, un pari, c'est toi qui l'a lancé.
Sophie : Bah, si je l'ai lancé, t'as pas su le rattraper au vol. Pauvre tâche, tu vas louper ton bus. »

ª « Sophie : En fait, on avait déjà parlé de l'avenir. On s'était pas trop trompés d'ailleurs. T'apprends à devenir un tyran et moi un flan. »

ª « Julien [narrateur] : Et là ça a été le pire. Plus rien. Plus rien pendant 10ans. Plus rien pendant 3 652 jours & 3 653 nuits.
Fini le jeu, les jeux, le piment de mon existence. J'ai erré dans ma vie comme une tragédie de Racine. Hermione version mec. Qu'ai je fait ? Que dois-je faire encore ? Quel transport me saisit ? Quel chagrin me dévore ? Ah ne puis-je savoir si j'aime ou si je hais. Sophie m'a assassiné ! Trucidé, égorgé, baisé, enculé & tant d'autres rimes tarées. Et j'ai fini par y penser à l'imparfait. Me résoudre au bonheur fade de ma naissance. L'amour, la famille, le boulot. Lointaine parabolique, du Racine je vous dis ... »

ª « Julien [à son fils] : T'es cap, toi, de faire pleurer une fille le jour de son mariage ? Hein  ? T'es cap de rire quand t'es malheureux ? De te taire pendant dix ans ? Dis moi, t'es cap ? »

ª « Julien [narrateur] : Sacrée Sophie, le jeu avait repris sur les chapeaux de roue.
Du bonheur à l'état pur, brut, natif, volcanique, quel pied ! C'était mieux que tout.
Mieux que la drogue, mieux que l'héro, mieux que la dope, coke, crack, fix, joint, shit, shoot, snif, pét, ganja, marie-jeanne, cannabis, beyh, peyotl, buvard, acide, LSD, ectasy ...
Mieux que le sexe, mieux que la fellation, 69, partouze, masturbation, tantrisme, kama-sutra, brouette thaïlandaise. Mieux que le nutella au beurre de cacahuètes et le milk-shake banane. Mieux que les trilogies de George Lucas, l'intégrale des Muppet Show, la fin de 2001.
Mieux que le déhanché d'Emma Peel, Marilyn, la Schtroumpfette, Lara Croft, Naomi Campbell et le grain de beauté de Cindy Crawford. Mieux que la face B d'Abbey Road, les solos d'Hendrix.
Mieux que le petit pas de Neil Armstrong sur la Lune, le Space Mountain, la ronde du père Noël, la fortune de Bill Gates, les transes du Dalaï Lama, les NDE, la résurrection de Lazare, toutes les piqouzes de testostérone de Schwarzy, le collagène dans les lèvres de Pamela Anderson,
mieux que WoodStock et les rave partys les plus orgasmiques,
mieux que la défonce de Sade, Rimbaud, Morrison et Castaneda.
Mieux que la liberté, mieux que la vie. »


ª  «  Julien : Tu sais, y'a que trois trucs que tu m'as jamais demandé et que je regrette. J'aurais été cap !
Sophie : Genre ?
Julien : Manger des fourmis, insulter les chômeurs qui sortent de l’ANPE, t'aimer comme un fou... »

ª « Julien [narrateur] : Pour gagner ce jeu, il faut une jolie boîte, une jolie copine... Le reste, on s'en fout. »

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